L’affaire ne vous a sans doute pas échappé : Un bouleversement dans l’univers impitoyable du prêt-à-porter… La célèbre marque Lacoste lâche son emblématique crocodile (bon ok, c’est temporaire…). Cela faisait tout de même 85 ans que les polos de la gamme étaient flanqués du sympathique reptile. Mais remettez-vous de vos émotions : le croco ne disparaît que partiellement et surtout, c’est pour laisser la place à des espèces en voie d’extinction…
Le crocodile au secours des espèces menacées
Lacoste collaborant avec l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature et volant au secours des espèces menacées… Avouez que l’histoire est belle. Le programme de sauvegarde a pour nom Save our species et concerne 10 espèces qui, faute de réaction, risquent d’être sous peu définitivement rayées de la carte. Rien que pour ces espèces, dans une édition de polos à tirage limité, le croco s’efface au profit des animaux menacés.
1775 polos polos pour la bonne cause
Vous souhaitez plus de détails ? Les polos seront au nombre de 1775. On ne vous cachera pas qu’ils ont déjà tous trouvé preneur. Inutile donc après lecture de l’article de vous précipiter sur le site en ligne. Pour quel prix ? le prix modique de 150 euros pièce. Mais ne tiquez pas : la somme est intégralement reversée pour la bonne cause. Alors, convaincu(e)s ?
30 marsouins du golfe de Californie
Ah ! On oubliait de préciser que :
– Les polos frappés du logo de l’animal en voie d’extinction sont blancs comme neige.
– Le chiffre de 1775 polos correspond toutes espèces confondues au nombre estimé d’animaux en voie d’extinction.
– La répartition est plus fine encore : 30 polos représentent le marsouin du golfe de Californie puisqu’il n’en reste plus que 30 sur notre planète, 40 polos sont frappés à l’effigie de la tortue Batagur de Birmanie, c’est sa population estimée… Vous suivez toujours 🙂
Et le perroquet kakapo alors ?
On aimerait tous les sauver, ces animaux en voie d’extinction. Et puis, sans sombrer dans le pathos, il faut bien avouer que nous les humains, nous avons notre (grosse) part de responsabilité dans cette affaire. Qu’en est-il par exemple du marsouin du golfe de Californie, ce minuscule cétacé ? Victime de la pêche intensive. Et le perroquet kakapo de Nouvelle Zélande, une espèce encore très répandue au 19e siècle ? Anéanti par les dommages collatéraux de la colonisation et l’arrivée sur l’île de prédateurs…
On s’en voudrait de ne pas tous les citer
Allez ! On s’en voudrait de ne pas citer les 10 espèces en question. Notez bien cependant que je vous épargne leur nom latin :). Une petite liste à puces (Mais non, la puce n’est pas en voie d’extinction 🙂
- Le marsouin du golfe de Californie
- La tortue Batagur de Birmanie
- Le lépilémur septentrional
- Le perroquet kakapo
- Le tigre de Sumatra
- Le rhinocéros de Java
- Le condor de Californie
- Le saola
- Le cyclure de l’île Anegada
- Le gibbon de caovit.
