Un bébé panda baptisé en grande pompe
L’information ne vous a sans doute pas échappé : c’est en grande pompe qu’a été baptisé en décembre dernier un tout jeune panda du zoo de Beauval, sous les yeux de sa marraine Brigitte Macron et du vice-ministre des affaires étrangères chinoises. Ce jour-là, Mini Yuan Zi a été rebaptisé Yuan Meng.
Une naissance sous haute surveillance
Petit retour en arrière : C’est le 4 août pour être précis que la naissance a eu lieu. Car la naissance d’un bébé panda est toujours un événement. S’il en faut une preuve, on rappellera que la Chine ne prête de panda qu’à des pays alliés et ce, pour 10 ans au maximum en échange d’une somme d’argent qui sera fonction du nombre de visiteurs qui fréquenteront le zoo. Ils étaient deux bébés pandas en réalité à avoir vu le jour en ce 4 août mais malgré les soins prodigués par Huan Huan, la mère panda, seul Mini Yuan Zi a survécu.
Un protocole bien réglé
Si c’est seulement 4 mois plus tard qu’a eu lieu le baptême, c’est par superstition. On considère alors que le bébé panda a passé le cap délicat de la première enfance. Le moment de lui donner un prénom selon un rituel bien établi. Ce sont d’abord les soigneurs s’occupant du panda en Chine qui suggèrent un prénom. La première dame chinoise valide le choix et soumet le prénom à la marraine : le bébé s’appellera Yuan Meng, ce qui signifie « réalisation d’un rêve. »
Les dessous d’une naissance médiatisée
Sensible à la cause animale, Brigitte Macron s’est émue de cette rencontre émouvante avec un animal rare et protégé mais la présence de la femme du président de la République et d’officiels chinois lors de ce baptême officiel a aussi souligné le caractère diplomatique d’une cérémonie qui scelle la cordiale entente franco-chinoise.