Un sondage révèle que 90% des Français sont opposés à l’élevage des poules en cage… ➡ Il n’en faut pas plus pour relancer l’une des promesses de campagne du président Macron : l’interdiction de cette forme d’élevage intensif. Où en est-on aujourd’hui ?
Une affaire qui ne date pas d’hier
Si les Français ne sont pas, tous, toujours sur la même longueur d’ondes, une cause devrait les rassembler : le bien-être animal. Déjà en 2014, un sondage réalisé auprès d’un échantillon représentatif de la population avait donné les mêmes chiffres : 9 Français sur 10 opposés à l’élevage des poules en cage. Le récent sondage YouGov des 6 et 7 février ne fait que confirmer la stabilité de l’opinion publique ! 😉
Stéphane Bern vole au secours des poules
L’abolition de l’élevage des poules en batterie faisait partie des promesses d’Emmanuel Macron. Une promesse confirmée par le chef d’état dans un discours prononcé à Rungis en octobre dernier. La vidéo choc diffusée par l’Association de protection animale L214 relayée par un ambassadeur de charme, le célèbre Stéphane Bern, a fait plus d’effet que tous les sondages… Voilà le gouvernement sommé d’accélérer une promesse électorale susceptible de tomber aux oubliettes. L’engagement est donc pris d‘interdire d’ici 2022 la vente d’œufs de poule élevées en batterie. Vous avez bien dit 2022 ? 😮 Eh ! oui ! La mise en oeuvre de telles mesures est toujours laborieuse…
Tous derrière les poules
Aujourd’hui, toutes les conditions sont pourtant réunies pour agir et les différents acteurs concernés prêts à jouer le jeu. Plus de 100 entreprises agroalimentaires ont déjà pris l’engagement de revoir les conditions d’élevage de leurs poules et les principales enseignes de la grande distribution ont donné leur accord : les œufs en vente dans les rayons ne proviendraient bientôt plus que de poules pondeuses bichonnées par des éleveurs attentifs… 😀
Deux pas en avant, un pas en arrière
Nos poules sont-elles alors tirées d’affaire ? Pas si vite… Si le gouvernement a bien confirmé que l’abolition était en bonne voie par l’intermédiaire de Stéphane Travert, le ministre de l’agriculture, une restriction apportée par ce dernier modère quelque peu la mesure. En effet, l’interdiction ne concerne pas les ovoproduits autrement dit les produits transformés à base d’œufs que l’on trouve dans les gâteaux et pâtisseries. Ce qui signifie que l’élevage de poules en batterie ne sera pas totalement aboli, loin de là.
Les leçons à tirer
Le bien-être animal est une noble cause et la poule gagne à être mieux considérée. Toutes les conditions sont donc réunies pour que le gouvernement aille plus loin encore dans sa démarche. Il s’agit non seulement de supprimer l’élevage des poules en cage mais aussi d’élargir l’interdiction aux produits transformés à base d’œufs.
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