La vraie question est : comment se faire comprendre par son chien.
Par ordre décroissant d’importance, voici les vecteurs les plus puissants et efficaces pour interagir avec sa bête à poils :
- L’expressivité
- La mimique faciale
- L’intonation de la voix
- Les mots en tant que tels
L’expressivité
Le contact visuel est constamment recherché par les chiens, que ce soit entre eux ou avec leur maître. À peine la tête tournée vers lui que sa queue se met à frétiller frénétiquement. Bien avant les mots, l’expressivité est le premier stimuli permettant de communiquer avec son joyeux compagnon.
La mimique faciale
Dans le même registre sensoriel, la mimique faciale est déterminante pour être compris par son chien. Des études épistémologiques ( 😛 ) ont ainsi montré que l’attention toute particulière que le berger allemand porte aux expressions faciales a grandement facilité son insertion sociale. De surcroît, lorsque que l’on sait que la communication non verbale compte pour 70 % dans les rapports humains, on se dira finalement que le dilemme n’est pas si différent que ça dans notre relation avec notre quadrupède !
L’intonation de la voix
Que l’on soit bien clair, aussi évolués puissent-ils être, les chiens auront du mal à comprendre toutes les subtilités de notre dernière réflexion philosophique sur l’être et le ne pas être. Ils comprennent l’essentiel de notre message. Au même titre que l’expression visuelle et faciale, l’intonation vocale nous permet de leur faire part de nos intentions, et donc l’essentiel de ce que nous voulons leur transmettre. L’élocution est d’ailleurs déterminante dans leur éducation, et une voix qui porte se révèle précieuse pour couvrir les multiples sons qui bourdonnent constamment dans leurs oreilles, surtout en environnement extérieur.
Les mots en tant que tels
Last but not least, le fond n’est pas à sous-estimer par rapport à la forme. Et oui car un chien est capable de comprendre plusieurs centaines de mots, ni plus ni moins ! Le sens sémantique et les intonations sont même adroitement distingués par ses deux hémisphères.
L’importance du contexte
L’ensemble de ces moyens d’interaction doit être systématiquement ramené au contexte, qui conditionne inexorablement la capacité de compréhension immédiate de notre animal. La théorie du conditionnement pavlovien (outch 😳 ) démontre ainsi toute la faculté d’anticipation dont est pourvu le chien grâce à son expérience. Si vous l’appelez au moment où vous avez l’habitude de le promener, il ne sera réceptif à rien d’autre qu’à la laisse stimulant ses envies pressantes. Un simple bruit de clé, de veste décrochée du porte-manteau ou de claquement d’armoire et votre petite boule de nerfs commencera ses incessantes acrobaties !
Sans oublier les caresses…
Dépourvus de la parole, les chiens communiquent d’autant plus avec le corps. En plus d’être un signe efficace de récompense, les caresses augmentent naturellement l’empathie et la réceptivité de notre canin câlin !
Bibliographie
> L’éducation du berger allemand, Georges Teich Alasia, De Vecchi