Votre chien est naturellement protégé par sa couche de poils et vous le croyez insensible aux brusques changements de température ou à la rigueur hivernale ? Détrompez-vous ! Votre chien ressent les effets de la météo. Et les conséquences sur son organisme – fièvre ou hypothermie – ne sont pas sans danger. Apprendre à détecter les signes de frilosité de votre fidèle compagnon à 4 pattes peut donc s’avérer très utile.
Les chiens et le froid
Il en va des chiens comme des humains. Face au froid, ils ne sont pas tous logés à la même enseigne. Selon leur âge, leur constitution ou leur résistance physique, leur organisme est plus ou moins apte à supporter les températures extrêmes. Selon leur race, les chiens sont pas tous égaux fasse au froid 🤓. Les chiens à poil ras sont ainsi plus exposés que ceux à poil long.
> Nos vétérinaires vous donne leur avis !
Tremblements incontrôlés
Comme chez l’humain, le tremblement incontrôlé lors de la promenade est le signe le plus visible du malaise du chien. Histoire de vérifier que votre animal grelotte bien en raison du froid, il vous suffit de vérifier s’il tremble toujours une fois rentré à la maison. Si les températures sont très froides, on a alors intérêt à raccourcir la balade.
Mobilité réduite, lenteur et engourdissements
On n’associerait pas nécessairement ce comportement à la baisse des températures mais si la mobilité de votre chien est réduite, s’il se déplace plus lentement et qu’il se montre maladroit, le froid peut également être en cause. L’hiver venu, vérifiez bien que sa couche n’est pas exposée aux courants d’air.
Fatigue inhabituelle
Votre chien dort beaucoup, ce qui ne correspond pas à son tempérament habituel et vous mettez cela sur le compte d’une fatigue passagère. Peut-être là encore faut-il y voir les effets d’un refroidissement des températures. Ne manquez pas de surveiller l’évolution du comportement de votre animal.
Peau sèche et irritée
L’hiver installé, votre chien se gratte, se mord la peau ou bien se lèche de manière inhabituelle… En somme sa peau le tiraille. Une sensation que nous connaissons tous, nous aussi, quand le froid se fait plus piquant. Si vous observez attentivement votre compagnon, peut-être remarquerez-vous même que sa peau est craquelée au niveau des coussinets sur les pattes. Autant de signes qui doivent vous alerter.
Précautions préventives
Une fois que vous avez repéré l’un de ces signes avertisseurs, pas de quoi s’alarmer inconsidérément. Avant de consulter un vétérinaire, faites preuve d’un peu de bon sens. Les mesures les plus efficaces ? À l’extérieur, raccourcir la promenade ou habiller l’animal d’un vêtement spécifique. À l’intérieur, bien réguler la température de la maison. Il ne s’agit pas non plus d’installer votre compagnon contre le radiateur, sous peine de risquer… le coup de chaleur !
Autres mesures efficaces
Au rang des mesures efficaces pour aider votre chien à lutter contre le froid, il ne faut surtout pas oublier l’alimentation. Pour hydrater la peau, on recommande ainsi une cuillère à soupe d’huile d’olive deux à trois fois par semaine dans la nourriture. Plus généralement, les besoins énergétiques de votre animal étant supérieurs, un supplément d’acides gras peut s’avérer bénéfique. Plutôt que d’augmenter la quantité de nourriture, on joue sur la qualité de celle-ci.
Un indispensable petit récapitulatif
Signes avertisseurs
– Tremblements incontrôlés
– Mobilité réduite, raideur et maladresses
– Fatigue anormale
– Sécheresse cutanée.
Mesures de prévention (et de guérison)
– Promenade raccourcie
– Régulation de la température de la maison
– Vêtement spécifique
– Complément alimentaire
– Consultation d’un vétérinaire.
Vivement l’hiver !!!