On l’a lu : Jules
Jules, le dernier roman de Didier Van Cauwelaert est la comédie romantique à ne pas rater ! Une lecture idéale en vacances, pour aller à la découverte de ces incroyables chiens d’aveugles, en toute légèreté…
Jules en quelques lignes
Zibal est un petit génie. Il est l’inventeur d’un procédé de dépollution qui aurait pu lui rapporter des millions, s’il n’avait été plumé par son ex-épouse. Tout le monde n’est pas doué pour le bonheur, surtout pas Zibal qui, malgré ses diplômes, se retrouve à 42 ans vendeur de macarons Ladurée à l’aéroport d’Orly ! Un jour devant son stand, apparait Alice, une jeune et belle aveugle speakerine sur RTL, qui s’apprête, avec son labrador Jules, à prendre l’avion pour Nice, où elle doit subir une opération pour recouvrer la vue. Coup de foudre ! L’intervention est un succès, mais la récupération de ses facultés bouleverse la vie d’Alice, et surtout celle de son chien, affecté à un autre aveugle qui le brutalise. Jules fugue, retrouve Zibal, et en moins de vingt-quatre heures, ce labrador en déroute devient son pire cauchemar : il lui fait perdre son emploi, son logement, tous ses repères. Compagnons de misère, ils n’ont plus qu’une seule obsession : retrouver la jeune femme qui leur a brisé le cœur.
On a aimé
- L’histoire rafraîchissante du destin croisé d’un inventeur de génie, une speakerine qui recouvre la vue et de son chien désemparé par ce changement de vie,
- Le rythme et les rebondissements, qui nous empêchent de poser le livre,
- Le personnage de Jules, chien guide-d’aveugle, dont le destin bascule et auquel on pense rarement (que devient un chien d’aveugle une fois réformé ?)
- Le dévouement total d’un chien pour son maître et leur incroyable instinct,
- Les questions que l’on se pose sur le destin, la spontanéité, la raison du cœur… mais sur un ton léger.
On a moins aimé
- Trop court ! L’histoire se déroule au rythme de Jules, un labrador qui déborde d’énergie… On aimerait bien reprendre notre souffle et en profiter encore un peu, les personnages sont si attachants !
- Nous rappeler que la formation des chiens d’aveugles a un coût très important et que la demande est bien trop supérieure au nombre de chiens disponibles…
Pour aller plus loin
Il existe aujourd’hui près de 146 000 personnes déficientes visuelles* qui auraient besoin d’un chien guide pour leur apporter assistance et sécurité dans leur vie quotidienne. Or, chaque année, ce ne sont « que » 200 chiens qui sont formés dans les 10 écoles fédérées à travers la France**.
*Source : Semaine du Chien Guide **Source : Association de chiens guides d’aveugles de Lyon
Du 20 au 27 septembre 2015 se tient la Semaine du Chien Guide d’Aveugle. L’occasion de découvrir cette formation hors du commun et de venir en aide à une association proche de chez vous !